#Ma démarche

#Qui suis-je ?

Je m’appelle Ghislain Haine, et je suis un artiste autodidacte spécialisé dans les portraits réalistes en noir et blanc. Pendant plus de 20 ans, j’ai exploré diverses techniques, sèches et humides, et formats, très petits comme grands, avant de découvrir la technique du PanPastel, qui m’a permis de trouver ma véritable voie artistique. Il m’a fallu encore 3 années pour commencer à être satisfait du rendu de mes dessins.

#Que fais-je ?

Ma démarche artistique repose sur la création de portraits détaillés et expressifs en utilisant le PanPastel sur des formats divers de papier, essentiellement noir, parfois blanc. Le choix du blanc sur fond noir est une décision délibérée, qui me permet d’accentuer les contrastes afin de guider l’œil du spectateur vers l’émotion du modèle. Chaque trait et chaque ombre sont soigneusement travaillés pour capturer l’essence de l’émotion ressentie par mes sujets.


Le noir et blanc me permet de me concentrer sur les détails et la profondeur, en éliminant les distractions de la couleur. Mon processus artistique commence par une recherche minutieuse de photographies (libres de droit) et d’une mise en noir et blanc préliminaire. Viens ensuite le choix de ce que je souhaite accentuer dans le portrait choisi : le regard ? le sourire ? la pose ? Une fois décidé, je peux passer au dessin proprement dit. Une première ébauche, directement avec l’application du PanPastel, est entreprise afin de placer les différentes valeurs. Après viens l’étape de création des nuances, puis enfin les détails et les textures réalistes, que je peaufine par retrait à l’aide de trois gommes différentes.


À travers mes œuvres, je cherche à retransmettre l’émotion du modèle, et à établir une connexion intime entre le spectateur et le sujet. Mon objectif est de provoquer l’empathie, et de laisser une impression durable, sans être dérangeant. Voici l’œuvre qui représente au mieux ce que j’aimerais réussir à chaque dessin :

Ghislain Haine, artiste autodidacte en portrait réaliste, explore l'émotion humaine en noir et blanc à travers la technique du PanPastel.

#Pourquoi ?

Aujourd’hui, je souhaite partager mon art avec un public plus large et trouver des opportunités d’exposition pour continuer à évoluer en tant qu’artiste. Mon but est d’inspirer et de toucher les gens à travers mes portraits, en montrant la beauté et la complexité de chaque visage que je dessine.

#Mes influences

Mon approche s’est construite au fil du temps, nourrie par l’observation patiente, le travail lent, et une certaine fascination pour ce que peut dire un visage lorsqu’on cesse de trop en montrer. Si mes influences sont multiples, certaines me sont apparues comme des compagnons de route plus évidents.

#Récentes

Le contraste brut et intense de Mad Charcoal, que je suis depuis plusieurs années, m’a appris à oser concentrer toute la tension d’un portrait dans une seule zone—un regard, une bouche, une expression suspendue.

La dessinatrice Demi Mintzas, dont je suis l’évolution depuis plusieurs années, m’a montré comment une lumière douce ou un cadrage serré peuvent suffire à sublimer une émotion, sans chercher le beau, voire en l’enlaidissant volontairement.

Dans ses travaux plus récents, en noir et blanc, elle explore aussi des visages et des corps en tension, parfois en souffrance, dans une esthétique plus contrastée, plus âpre. J’y retrouve une parenté dans la manière de faire dialoguer le clair et l’ombre, l’émotion et la retenue.

#Historiques

Je me reconnais aussi dans le clair-obscur de Rembrandt, ou dans la tension corporelle chez Egon Schiele, pour n’en citer que deux—autant d’artistes qui, chacun à leur manière, ont exploré le rapport entre présence et disparition, détail et silence, forme et émotion.

#En quoi m’inspirent-iels ?

Ce ne sont pas des modèles, mais des points de résonance. Mon style s’est façonné dans l’écart entre leur langage et le mien—un langage plus contenu, plus frontal peut-être, mais toujours tendu vers ce même but : faire ressentir, sans imposer.


Je cherche avant tout ce moment où l’émotion devient matière, et où l’image, incomplète peut-être, devient complète dans le regard de celui qui la reçoit.